Augmentation du montant des dommages assurés à horizon 2050 liée aux risques hydrologiques

Quels que soient les scénarios du GIEC considérés, le niveau des dommages annuels moyens va augmenter à horizon 2050. Ceci s’explique par une hausse de l’intensité des événements climatiques.

Pour les inondations, la hausse des dommages due à l’aléa climatique serait comprise entre 6% (RCP 8.5) et 19% (RCP 4.5) selon le scénario du GIEC. Cette tendance s’explique par l’augmentation de la fréquence des phénomènes de crues rapides causés par des pluies intenses de courte durée.

Pour les submersions marines, compte tenu de la rareté de ce phénomène, il est plus difficile d’identifier un changement sur la fréquence et l’intensité des dépressions météorologiques qui conduirait à une augmentation de la sinistralité modélisée. Cependant l’élévation de la mer entrainerait une forte augmentation de la fréquence des événements. Les résultats montrent que l’ élévation de la mer pourrait entrainer une hausse de la sinistralité moyenne annuelle comprise entre 75% et 91%.

La projection des biens assurés à horizon futur entraînerait une hausse supplémentaire de 20% des dommages annuels moyens selon les scénarios du GIEC sur l’ensemble des périls.