La tectonique pyrénéenne résulte de la convergence des plaques Eurasie et Afrique. La collision nord-sud entre l’Espagne et la France a formé la chaîne des Pyrénées, et est aujourd’hui encore le siège d’une importante activité sismique.

La chaîne pyrénéenne est parcourue d’Est en Ouest par la faille Nord-Pyrénéenne (FNP) qui sépare la microplaque européenne au Nord de la microplaque ibérique au Sud. De part et d’autre de la FNP, on rencontre des zones de chevauchement et des traces de déformations tectoniques récentes qui montrent le caractère actif de la chaîne.

Les failles majeures de la Têt et du Tech, longeant les vallées des mêmes noms, sont dites « actives » car elles ont potentiellement pu travailler dans un passé géologique récent.

Le séisme d’une magnitude de 5,2 est situé au nord de la faille Nord Pyrénéenne à environ 8 km de profondeur.
Son intensité de VI-VII (échelle MSK-64) a généré des dégâts importants, principalement dans la zone de l’épicentre où des personnes ont perdu l’équilibre lors des secousses. Un éboulement est également à signaler à Saint-Paul-de-Fenouillet. En dehors de cette zone, les dommages observés sont plutôt modérés, il s’agit essentiellement de fissurations de plafonds, de murs ou des chutes de tuiles. Enfin, un bouillonnement gazeux dans la rivière de l’Agly à 1,5 km du centre de la ville de Saint-Paul-de-Fenouillet, se serait manifesté 15 jours avant le séisme et se serait arrêté 5 jours après.

Ce séisme est le plus important du XXème siècle sur le bassin de l’Agly : il s’agit de l’événement de référence pour ce siècle.